Une lettre ouverte à Bella 白爛, mon ancienne propriétaire

Si je publie vos informations personnelles alors que je suis au Canada, il n'y a rien que vous puissiez faire à ce sujet à moins que je ne retourne à Taïwan. Et pourquoi devrais-je revenir pour faire face à des accusations criminelles, plus de six mois de prison et tout autre tracas juridique que vous avez préparé pour moi ?

Vous avez encore l’occasion de corriger ce désordre et d’assumer la responsabilité des dommages que vous avez causés à ma vie et à ma subsistance à Taïwan. J'espère vraiment que vous le ferez, car ma maison me manque. Mais si vous ne le faites pas, vos précieuses informations personnelles seront exposées, et le monde verra à quel point ces quatre jours d'exposition il y a quatre ans comptaient peu.

Cette situation entière est absurde, et vous devriez avoir honte de vous-même.

D'ici juin, il est probable que vous ayez accès à tous les enregistrements audio et correspondances des tribunaux, vous permettant de constater à quel point le système judiciaire taïwanais a échoué. Si, d'ici là, il n'y a pas d'incitation sérieuse et équitable à mon retour—ce qui semble presque inimaginable—c'est la seule action que je puisse imaginer pour quelqu'un qui aime vraiment ce pays, afin de mettre un terme à ce chaos et d'apporter une certaine justice.